Premier Samedi du Libre du 2 février

Franciliens.net sera présent au prochain PSL, pour accueillir les curieux des Fournisseurs d’Accès Internet associatifs, pour discuter neutralité du net, protection de la vie privée, données personnelles, et bien sûr auto-hébergement en présentant et aidant à l’installation de briques internet !

Infos pratiques

Samedi 2 février, de 14 h à 18 h
Au Carrefour numérique², à la Cité des Sciences et de l’Industrie (étage −1)
30, Avenue Corentin Cariou — 75 019 Paris
Métro Porte de la Villette


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Assemblée générale

Notre assemblée générale aura lieu samedi 26 janvier à 15 h, à l’ENS – Campus de Jourdan.

Nous discuterons notamment de la possibilité que Franciliens.net devienne LIR vers la fin de l’année 2019.
Ce choix a de grandes conséquences sur l’association, ses finances et sa possibilité d’opérer et grandir sur un horizon de plus de dix ans. Afin de permettre à ceux qui le veulent de se renseigner sur le sujet, Anne a rédigé un billet sur notre blog pour présenter le sujet.

En cas de questions, n’hésite pas à nous le signaler à l’adresse bureau, afin qu’elles soient adressées lors de l’AG.

Lieu

ENS, Campus de Jourdan
Salle R1-09
48, boulevard Jourdan
Paris 14
Métro Porte d’Orléans, Tram Montsouris


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Devenir LIR

2019 est l’année où tous les FAI de la Fédé doivent essayer de devenir LIR. Pourquoi ? Parce que c’est la dernière occasion d’avoir des adresses IPv4.

IPv4 et IPv6

Ok, faisons un pas en arrière. Pour pouvoir être identifié sur le réseau Internet il faut disposer d’un identifiant: c’est l’adresse IP. Il existe deux grands types d’adresses IP, et dans chacun des deux types, la définition de celui-ci détermine combien d’adresses sont possibles.

Le premier type est IPv4, pensé quand le développement actuel d’Internet n’apparaissait même pas dans les rêves les plus fous des spécialistes de l’époque. Grossièrement, il y a 4 milliards d’adresses possibles.

Quand on a compris qu’il allait y avoir plus de machines que ça dans le réseau et que ce manque d’adresses allait poser problème, on a travaillé pour mettre au point un autre type. C’est comme ça que IPv6 a été formalisé et que ce type d’adresse en prévoit…

340 282 366 920 938 463 463 374 607 431 768 211 456

Mais IPv6 ne résout pas tous les problèmes, car bien que IPv6 ait été pensé en 1998, beaucoup ne l’utilisent pas encore (y compris dans la Fédé), et les adresses IPv4 sont donc nécessaires. Ce n’est pas près de changer : il est très vraisemblable que cela reste le cas d’ici 15 ans.

Peu d’IPv4

Aujourd’hui il y a beaucoup de demandes d’adresses IPv4, peu de disponibilités : c’est une ressource rare qui est parfois vendue, et pas bon marché.

Aujourd’hui les adresses IP que les FAI de la Fédé utilisent sont rarement à eux. Le plus souvent le titulaire des adresses est quelqu’un d’autre qui les leur offre gracieusement ou bien à un prix très faible. Et si jamais le titulaire change d’avis, de propriétaire ou fait faillite, tout est à renégocier, et ce n’est pas évident : du jour au lendemain avoir des adresses IPv4 peut devenir presque impossible (Aquilenet le sait bien).

Pour assurer leur indépendance en termes d’IPv4, les FAI de la Fédération devraient donc avoir leurs adresses.

Avoir ses IPv4 Allocated PA

Le RIPE (Réseaux IP Européens pour les connaisseurs) dispose d’encore un peu d’adresses à distribuer, et le choix a été fait d’attribuer des blocs de 1024 adresses IPv4 (un /22 en termes du secteur) aux entités qui se feraient agréer sous le statut de LIR. En regardant la vitesse actuelle à laquelle les adresses sont attribuées, les blocs seront épuisés en Mars 2020.

Le problème est qu’être LIR, ça se paye, à l’entrée et tous les ans : et pour de petits acteurs comme nous, cela représente un coût fixe qu’il n’est pas évident de soutenir. Une échappatoire existe cependant : après deux ans, il est possible de transférer les adresses IP à un autre LIR, alors que les adresses elles-mêmes continuent d’être attribuées au même sujet. Afin de s’assurer que ce bloc restera à disposition du FAI qui l’a obtenu, il suffira de le mettre par écrit dans un contrat entre le FAI et le LIR. Ainsi, si le LIR auquel on a transféré la gestion des adresses ferme, on reprend nos adresses et on se tourne vers un autre LIR afin qu’il rende le même service.

Le programme, donc, est le suivant :

  • 2019-09 : Adhésion au RIPE et création du LIR (coût de 2000€ + un pro-rata de 1400€ + 21%)
  • 2019-09 : Obtention de 1024 adresses IPv4
  • 2020-01 : Paiement de la cotisation (coût 1400€ + 21%)
  • 2021-01 : Paiement de la cotisation (coût 1400€ + 21%)
  • 2021-09 : Transfert de la propriété des adresses IP à un autre LIR
  • 2021-10 : Fermeture du LIR créé deux ans plus tôt

Le coût total reviendrait à 6231,50€, pour pouvoir disposer, sinon éternellement, sur un très long horizon, de 1024 adresses IPv4.

Après octobre 2019, le LIR auquel la gestion des adresses a été transférée aura des frais à soutenir, et vraisemblablement à les répercuter sur le FAI qui lui a confié la gestion du bloc. Il s’agit cependant là de frais désormais minimes, de l’ordre de 50/75€ par an.

En dehors d’événements imprévisibles, tels que la récupération par le RIPE de blocs d’adresses déjà attribués ou en tout cas actuellement indisponibles, celle-ci risque fort d’être, dans l’histoire, la dernière occasion pour nos FAI d’avoir nos adresses IP4 et d’assurer ainsi la disponibilité d’une ressource indispensable pour notre autonomie.

Projection-débat de Nothing to hide au Lycée Autogéré de Paris

Une projection du film documentaire « Nothing to hide » aura lieu le jeudi 17 janvier 2018 (19 h), au LAP.

Nous y serons présents pour présenter le film et animer le débat qui suivra.

Présentation du film

Nothing to hide est un documentaire collaboratif écrit et réalisé par les journalistes Mihaela Gladovic et Marc Meillassoux. Le film est dédié à la question fondamentale et encore jamais posée de la surveillance de masse : son acceptation dans la population. Après s’être rencontrés lors d’événements dédiés à la surveillance sur internet, Mihaela et Marc ont décidé de travailler sur ce qui leur est apparu être la clé de voûte de la surveillance moderne : son acceptation et sa justification dans une partie croissante de la population à travers l’argument « je n’ai rien à cacher ».

Bande annonce

Lieu de la projection

Lycée Autogéré de Paris
393 rue de Vaugirard
75015 Paris
Métro Porte de Versailles


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Liens

Premier samedi du libre du 5 janvier

Incarnation de FFDN en Île-de-France, Franciliens.net sera présent au prochain PSL, pour accueillir les curieux des FAI associatifs, pour discuter neutralité du net, protection de la vie privée, données personnelles, et bien sûr auto-hébergement en présentant et aidant à l’installation de briques internet !

Infos pratiques

Samedi 5 janvier, de 14 h à 18 h
Au Carrefour numérique², à la Cité des Sciences et de l’Industrie (étage −1)
30, Avenue Corentin Cariou — 75 019 Paris
Métro Porte de la Villette


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Premier samedi du libre du 1er décembre

Fidèle au poste, Franciliens.net sera présent au prochain PSL, pour accueillir les curieux des FAI associatifs, pour discuter neutralité du net, protection de la vie privée, données personnelles, et bien sûr auto-hébergement en présentant et aidant à l’installation de briques internet !

Infos pratiques

Samedi 1er décembre, de 14 h à 18 h
Au Carrefour numérique², à la Cité des Sciences et de l’Industrie (étage −1)
30, Avenue Corentin Cariou — 75 019 Paris
Métro Porte de la Villette


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Guifi.net : en Espagne aussi, les réseaux libres et citoyens sont entravés

Au même moment où en France la fédération FFDN publiait une lettre ouverte à l’Arcep et Orange dénonçant les entraves dans l’accès à la fibre, la fondation Guifi.net — qui travaille à la construction de réseaux télécoms gérés comme biens communs, par et pour des communautés locales — déposait une plainte auprès de la médiatrice européenne.

Guifi.net reproche aux grandes entreprises des télécoms et aux autorités publiques de l’empêcher de déployer son réseau fibre, par des pratiques d’obstruction quasi systémiques.

Solidaires, nous republions ici leur communiqué du 26 octobre :

Guifi.net dénonce les manquements au droit européen de la concurrence et des télécommunications

Barcelone, le vendredi 26 octobre

La fondation guifi.net dépose une plainte au Médiateur Européen, appelant la Commission Européenne à agir contre les mauvaises pratiques dans les États membres et à garantir le respect des textes européens en matière de télécommunications et de droit de la concurrence.

Ce vendredi 26 octobre, la fondation guifi.net a déposé sa plainte au siège de la Commission européenne à Barcelone. Elle décrit les situations de conflit d’intérêts économiques, les mauvaises pratiques ainsi que les barrières à l’entrée qui s’exercent à tous les niveaux en Espagne.

La décision de déposer cette plainte est motivée par la violation continue et systématique du droit européen des télécommunications et du droit de la concurrence, et plus précisément du décret espagnol RD 330/2016 du 9 septembre relatif à la réduction du coût du déploiement des réseaux de télécommunications électroniques à haut débit, qui transpose la directive 2014/61/UE du Parlement européen. Ce décret permet aux opérateurs de réseaux de communications ouverts au public d’accéder aux infrastructures physiques existantes, et ce peu importe leur localisation.

Les mauvaises actions, ainsi que l’absence d’action dans certains cas, sont commises à la fois par des entreprises privées ainsi qu’à tous les niveaux de l’administration et dans différents territoires de compétence. Cela mène à une impasse (blocus mutuel) rendant irréalisables les projets de réseaux en commun de guifi.net — à travers une infrastructure dont le principal objectif est d’atteindre l’ensemble du territoire pour relier tous les ménages, mettant ainsi fin à la fracture numérique.

La fondation guifi.net est un organisme à but non lucratif et d’intérêt général qui défend l’accès à Internet en tant que droit humain (reconnu par les Nations Unies en 2011) et qui travaille à la promotion d’un réseau de télécommunication en coopération, ouvert, libre et neutre, sur le modèle d’un bien commun.


Voir aussi

Le communiqué de La Quadrature Du Net : https://www.laquadrature.net/fr/guifi_plainte

Fibre et FAI associatifs : lettre ouverte de FFDN à Orange et l’Arcep

Nous republions ici la lettre ouverte de la fédération à destination de Sébastien Soriano (Arcep) et Stéphane Richard (Orange) :

Messieurs,

Le déploiement de la fibre optique suit son cours en France.

Comme le souligne la Commission dans la note C(2017) 8038 transmise à l’ARCEP le 24 novembre 2017 et disponible en ligne, il est en train de se constituer un réseau entre quelques opérateurs de boucle locale mutualisée, qui n’est pas accessible à bon nombre d’opérateurs, et donc de marchés. En particulier, l’absence d’une offre activée entraîne une réduction sensible de la diversité des offres, et donc un retard notable sur certains marchés (voir à ce sujet l’analyse de marché du fixe publiée par l’ARCEP, analyse à laquelle répondait la Commission).

L’autorité de la concurrence, dans son avis 12-A-02 du 17 janvier 2012, appelait à la vigilance du régulateur sectoriel sur l’existence des offres de gros indispensables à l’animation de la concurrence sur le marché, en particulier sur le fait que des offres activées (dites de bitstream) sont nécessaires. Ces offres permettent aux petits opérateurs de couvrir les marchés exigeants, parfois désignés comme marchés de niche, qui ne correspondent pas aux offres généralistes. Ces marchés existent tant chez les professionnels que chez les particuliers, et ne sont pas correctement couverts par les offres générales des grands opérateurs intégrés.

L’ARCEP a déjà établi des lignes directrices, publiées en décembre 2015, sur les tarifs d’accès activés dans le cadre d’une BLOM mise en place dans la cadre des réseaux d’initiative publique. Les réseaux d’initiative publique proposant, par principe, des offres de gros passives qui permettent aux grands opérateurs de répliquer leurs offres habituelles, ces lignes directrices donnent au moins un indice fort sur le tarif qui devrait être appliqué à une offre activée sur les zones AMII ou les zones très denses.

L’article L. 1425-1 du code général des collectivités territoriales impose aux réseaux d’initiative publique d’être accessibles sans discrimination aux opérateurs. L’absence d’une offre activée raisonnable empêche, dans nombre de cas, l’effectivité de ce droit. Ce point a d’ailleurs été ré-affirmé de manière claire par le législateur dans l’article 231 de la loi dite ELAN, qui vient modifier l’article L. 1425-1 du CGCT.

La position d’Orange sur le marché de la fibre optique est particulière. Orange opère en effet dans la totalité des zones AMII, et est délégataire pour de nombreux RIPs. Il se trouve par ailleurs que les technologies utilisées depuis plusieurs années par Orange dans les réseaux FTTH (PPPoE sur le vlan 835 livré sur les ONT des abonnés) est entièrement compatible avec une offre activée livrée en L2TP selon des usages déjà bien répandus dans la profession. Les techniques utilisées de manière plus récentes sont également compatibles avec des modes de livraison d’offres activées devenus classiques ces dernières années. L’obligation qui est faite aux RIPs de fournir une offre raisonnable, et donc pour les petits opérateurs une offre activée qui soit alignée avec les lignes directrices de l’ARCEP, est donc facilement atteignable pour Orange sur le plan technique.

L’indisponibilité d’une telle offre dans des conditions raisonnables est un indice fiable du rétrécissement du marché, de la détérioration durable de la concurrence et est de nature à inquiéter les autorités de régulation. En effet, le plan gouvernemental de couverture de la France en fibre optique a comme effet incontestable ce rétrécissement, et la reprise de positions dominantes d’Orange, à la fois sur l’infrastructure, et sur le marché de détail. Ces indices montrent un problème de concurrence.

Il nous semble donc qu’Orange est en mesure, par un choix volontariste mais simple et peu engageant, d’aider le régulateur à assainir le fonctionnement du marché du très haut débit pour les entreprises, ainsi que pour le marché de gros des particuliers destiné à servir les marchés « de niche ». L’ouverture d’une telle offre n’impose aucune modification des infrastructures, aucun investissement dans les équipements réseau, qui sont déjà en place, aucune nouveauté en matière d’ingénierie du réseau, et un investissement dans l’outil de commercialisation (force de vente, système d’information, etc) très raisonnable. Cet effort est probablement plus simple à mettre en oeuvre dès maintenant, avant que le régulateur n’ait été contraint d’agir par les autorités.

Ce choix, marque de bonne volonté d’Orange, serait de nature à démontrer que la fermeture du marché n’est pas le fait d’un dessein malveillant, qui pourrait être qualifié d’abus de position dominante, mais bien d’un aléa du séquencement des déploiements en cours et de la commercialisation des offres utiles. Ce choix serait par ailleurs une incitation puissante pour les autres délégataires de RIP ainsi que pour les autres opérateurs de BLOM, et devrait donc jouer un rôle fort pour assainir l’ensemble du marché.

Enfin, le fait pour Orange de proposer ces offres, de manière cohérente entre toutes les zones où Orange opère la boucle locale fibre, est un outil permettant de diversifier la base des utilisateurs de ces boucles locales. En effet, les marchés actuellement mal couverts se traduisent par un retard d’utilisation, c’est-à-dire des zones qui sont couvertes par le réseau fibre, mais qui ne sont pas utilisées sur ces marchés. Ce serait donc un choix de nature à améliorer, certes marginalement mais de manière sensible, le taux d’utilisation de ces réseaux.

Il nous semble donc que ce choix, relativement simple pour Orange, ne présente que des avantages pour l’ensemble des parties. Pour nos opérateurs, comme pour les autres opérateurs concernés, cela évite des contentieux et du retard dans l’utilisation de la fibre optique. Pour Orange, cela permet de montrer sa bonne volonté et d’améliorer le taux d’utilisation de la boucle locale optique, et pour l’ARCEP, cela permet d’assainir les marchés qui sont en train de se bloquer faute, pour la concurrence, de correctement fonctionner.

Restant à votre disposition pour en discuter s’il était besoin,

Pour la Fédération des fournisseurs d’accès à Internet associatifs,
Oriane Piquer-Louis, présidente de la Fédération
Benjamin Bayart, président de la Fédération

(21 octobre 2018)


Franciliens.net à la Semaine des libertés numériques

Franciliens.net participera à la Semaine des libertés numériques organisée par le Bar commun (Paris 18e) du 21 au 25 novembre 2018.

Nous serons notamment présents à deux moments du week-end :

  • samedi 24 novembre, 13 h 30 : présentation de la Brique Internet par Keoma
  • dimanche 25 novembre, 19 h : projection de Nothing to hide encadrée par Franciliens.net et La Quadrature Du Net

La semaine des libertés numériques

Une semaine des libertés numériques, pourquoi faire ?

De plus en plus, quotidiennement, nous utilisons des outils numériques extrêmement pratiques, sans vraiment nous demander ce que leur usage entraîne comme conséquences.
Le Bar commun vous invite, du 21 au 25 novembre 2018, à vous interroger sur le sujet.

Deux thèmes principaux seront à l’honneur :

  1. La neutralité du net
  2. Le logiciel libre

Le programme :

Le lieu

Le Bar Commun
135, rue des Poissonniers
75 018 Paris
Métro Simplon ou Marcadet-Poissonniers

Le Bar Commun est un lieu associatif du 18ème arrondissement de Paris, composé de plus de six mille adhérents, et 200 membres actifs. Le bar ne tourne qu’avec des bénévoles.


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